Share

Facebook icon Twitter icon Mail icon
Sol, je t'aime
Sol, je t'aime
News 14 févr. 2025

Une lettre d'amour au sol

Mon cher le Sol,

Je t'écris en ce jour de la Saint-Valentin parce que je veux que tu saches à quel point je t'aime.

Chaque jour, tu es là pour moi. Tu fais pousser le blé que je mange et le café que je bois. Tu crées les fibres de mes vêtements et filtres l'eau que je bois. Même le bois qui a brûlé dans ma cheminée et m'a réchauffé lors du dernier Noël, je te le dois, ainsi qu'au travail de ton incroyable équipe de scarabées, vers de terre, mycorhizes, bactéries et autres organismes.

Ma vie, et celle de millions d'autres comme moi, est nourrie, enrichie et dépend de toi. Nous vivons, parce que tu es en vie !

Ta générosité est sans limites. Tu donnes de la nourriture aux oiseaux et un abri aux taupes et aux renards. Mais plus important encore, tu recycles les feuilles, les branches et même certains des produits chimiques qui sont déversés sur toi.

J'aimerais que nous passions plus de temps ensemble. Idéalement, j'adorerais te présenter à plus de gens pour qu'ils puissent voir toutes tes qualités et ta beauté. Je sais que tu es très timide et que tu aimes rester cachée. Mais s'il te plaît, pour une fois, accepte mon invitation.

Alors que je te tiens dans mes paumes, je réalise que tu me tiens dans les tiennes.

Et alors que les agriculteurs, les décideurs, les dirigeants à travers le monde luttent contre le changement climatique et s'inquiètent pour demain, ils commencent à regarder vers le bas, eux aussi, mon cher sol. 

Et comme moi, ils lèvent les yeux vers toi.

Sois sûre qu'en 2025, je resterai à tes côtés, essayant de faire tout ce que je peux pour que tu sois en bonne santé et heureux.

Avec amour,

Ton ver de terre

Earthworm 

 

Notre dernière newsletter explore le rôle d'un sol sain dans les paysages durables.

📩 Lire ici

Actualités associées:

Domaines d'engagement:
Des sols vivants

Vous pourriez être intéressé par...

4 avr. 2024

Pourquoi une approche systémique dans nos stratégies de régénération est nécessaire – par Bastien Sachet, CEO d'Earthworm Foundation