Océans

La Food and Agriculture Organisation (FAO) prévoit que la production totale de produits de la mer atteindra 202 millions de tonnes en 2030, grâce notamment à la croissance importante de l'aquaculture, qui devrait s'élever à 106 millions de tonnes.

La pêche quant à elle, est restée constante au cours des 20 dernières années, avec une production d'environ 90 millions de tonnes par an. Elle devrait augmenter de 6 % par rapport à 2020 pour atteindre 96 millions de tonnes en 2030.

Contexte

L'exploitation de nos océans a entraîné une diminution des stocks de poissons.

Selon la FAO, en 2022, plus de 90 % des stocks de poissons marins seront surexploités ou exploités à leur niveau maximal durable. Cette situation menace l'équilibre fragile de l'écosystème marin et la sécurité alimentaire des pays côtiers en développement.

Si l'aquaculture semble être une solution pour réduire la pression sur les ressources sauvages, ce n'est, en réalité, pas toujours le cas. De même que la pêche, l’aquaculture présente également de nombreuses problématiques. L'élevage de poissons nécessite la production d'aliments contenant des ingrédients d’origine marine comme les farines et les huiles de poisson issues de la pêche minotière. Les installations et techniques d'élevage peuvent également être liées à la destruction et à la pollution des habitats naturels et à des problèmes de travail forcé.

Faits : En 2020

Les produits de la mer fournissent environ 17 % des protéines animales dans le monde, atteignant plus de 50 % dans plusieurs pays d'Asie et d'Afrique.

55 % des produits de la mer destinés à la consommation humaine proviennent de l'aquaculture.

20 % de la pêche marine est utilisée pour l'alimentation animale, principalement pour l'élevage de poissons.

Notre vision et travail

Nous pensons que les océans peuvent être exploités de manière régénératrice si :

Les pêcheries exploitent les stocks de poissons à un niveau égal ou inférieur à leur rendement maximal durable défini par les scientifiques avec une gestion appropriée à long terme ; tout en veillant à ce que les engins de pêche utilisés n'endommagent pas les écosystèmes marins, et que les travailleurs sont en sécurité.
L'aquaculture contribue à répondre aux besoins mondiaux en protéines, tout en permettant aux océans de prospérer, en préservant la biodiversité, et en respectant le bien être des travailleurs et des communautés.

Nous pensons avoir un rôle à jouer pour soutenir ce changement de paradigme, aux côtés de nos partenaires, et autres parties prenantes.

Notre travail sur les océans a d'abord consisté à soutenir les distributeurs français sur différents aspects de leur chaîne d'approvisionnement en produits de la mer. C'est pourquoi nous nous concentrons particulièrement sur les espèces dont les volumes de vente sont les plus importants, à savoir le thon, les crevettes et le saumon. Earthworm coordonne notamment 3 groupes de travail avec des objectifs et des actions collectifs, composés de distributeurs et d'acteurs clés de l'industrie, afin d'améliorer la responsabilité du secteur (plus d'informations dans la section projets ci-dessous).

Aujourd'hui, nous travaillons avec un large éventail d'entreprises du secteur des produits de la mer, qu'il s'agisse de fabricants d'alimentation, d'armateurs, d’éleveurs, de transformateurs et de commerçants. Nous accompagnons nos partenaires dans l'adoption de politiques et d'exigences durables, dans l'approvisionnement en poissons issus de stocks gérés durablement, dans la mise en œuvre de meilleures pratiques aquacoles, dans le respect des droits de l'homme et dans l'amélioration de la transparence de la chaîne d'approvisionnement.

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